(A.Viteau /A.Viteau)
Des vents contraires
et comme un décalage horaire
entre deux mondes
mes yeux bruns ton regard fier
on se retrouvera peut-être avant l’hiver
Des vents contraires
Il plane comme un courant d’air
à contrechamp une histoire singulière
ainsi se brûlent les amants éphémères
A quoi ça tient
à quoi ça sert
et même si on a tout pour se plaire
ainsi s’en vont les âmes solitaires
au gré des vents des vents contraires
à contrepieds à contrecoeur
me laissent à quai t’emmènent ailleurs
Des vents contraires
et même si le charme opère
deux vies se croisent
se frôlent et s’accélèrent
tu fais demi-tour je repars en arrière
Des vents contraires à suivre
des chemins des chimères
à contretemps on s’attache on se perd
silence de plomb la ligne n’est plus très claire
A quoi ça tient
à quoi ça sert
et même si on a tout pour se plaire
ainsi s’en vont les âmes solitaires
au gré des vents des vents contraires
à contrepieds à contrecoeur
te laissent à quai et m’emmènent ailleurs
Des vents contraires
après la pluie passé l’éclair
quitte à se revoir un jour
au bout de la terre
A quoi ça tient
à quoi ça sert
et même si on a tout pour se plaire
ainsi s’en vont les âmes solitaires
au gré des vents des vents contraires
à contrepieds à contrecoeur
nous laissent à quai ou nous emmènent ailleurs
(A.Viteau /A.Viteau – I.Brover)
A l’occasion j’irai cocher demain matin
Un ami de plus ou de moins
Tous aux abris derrière le voile du côté sombre non vous n’aurez rien
j’irai glaner vos messages sibyllins, croiser vos profils et vos regards
j’en oublierai même en sortant de voir et saluer mes deux voisins
Puisqu’on a le monde au bout des doigts
en moins d’une seconde la vie des uns
la vie des autres personne n’en saura rien
J’irai traîner la nuit sur vos platebandes
comme on s’immisce chez quelqu’un
J’irai chasser des noms d’autres visages
votre espace c’est aussi le mien
Je rentrerai dans mes pénates
les rangerai dans le bon ordre
avant de m’éclipser d’un simple clic
pour quelque amour sans lendemain
Puisqu’on a le monde au bout des doigts
en moins d’une seconde la vie des uns
la vie des autres, personne n’en saura rien
Puisqu’on a le monde au bout des doigts
en moins d’une seconde la vie des uns
la vie des autres au moins chacun pourra …
Ni vu ni connu
compter le vide planqué
derrière le rideau l’avatar
combler la vacuité le rien
Impudique et sans reproche
oser faire étalage
et ne reculer devant rien
S’avancer de près en proche
vers l’amitié factice
un artifice de plus en poche
Un peu voyeur selon l’humeur
vous laisser même un commentaire qui en dit long
mais ne dit rien
On a le monde au bout des doigts
en moins d’une seconde la vie des uns
(A.Viteau / A.Viteau)
J’ai pas trouvé de dernier mots assez grand assez beau
On a planqué le désespoir derrière l’armure mis sous le manteau
Si j’ai fait mine de ne pas vraiment te dire au revoir
J’ai su que je t’emmènerais dans mes chansons dans ma mémoire
Photomaton photo de saison instantané qui en dit long
De nos plus belles années on entend l’unisson
Aussi loin mais si proches sans en avoir l’air
Sans doute que les liens du sang se passent de commentaire
Ca ressemble à s’y méprendre à l’entre deux la salle d’attente
On ne danse plus dans l’antichambre on ne danse plus
Il va neiger avant septembre
Des vallées de Bourgogne au solstice d’été
Je ne vois que la terre brûlée un bout d’éternité
Du haut de son perchoir la mariée est en noir
Et nos enfances qui s’enfuient là au bout du couloir
Ca ressemble à s’y méprendre à l’entre deux la salle d’attente
On ne danse plus dans l’antichambre on ne danse plus
Il va neiger avant septembre
Il va neiger avant septembre …
Dans la pénombre on ne distingue plus bien le phare
A l’épilogue faudra-t-il à la fin de l’histoire
Dans nos chagrins garder poésie ordinaire
D’une éclaircie d’un balcon sur la mer
Il se fait sombre dans le huis-clos la salle d’attente
On ne danse plus dans l’antichambre
(A.Viteau/A.Viteau)
Avant que tout se désaccorde que ça ne tourne court
Un dernier tour de chant peut-être et puis, ne plus s’en faire, s’en faire
Deux êtres suspendus au dernier tour de manège
avant de faire le ménage autour de soi,
Sonner le glas, le glas
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un cycle s’éteint un autre s’ouvre s’éclaire, s’éclaire
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un premier pas et puis se plaire
à ne plus regarder en arrière, en arrière
Avant de se quitter montre moi ton vrai visage
Un autre tour de piste un dernier virage
Et puis se taire, se taire
Un dernier tour de force, avant que mon coeur se voile
j’abandonne ta part d’ombre et tes yeux clairs
à l’amnésie des étoiles, des étoiles
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un cycle s’éteint un autre s’ouvre s’éclaire, s’éclaire
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un premier pas et puis se plaire
à ne plus regarder en arrière, en arrière
Un dernier mot peut être même un dernier geste
Un dernier mot peut être même un dernier geste
Avant de mettre son manteau
Est il encore temps de retourner sa veste
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un cycle s’éteint un autre s’ouvre s’éclaire, s’éclaire
Et de guerre lasse ainsi laisser filer un dernier verre
un premier pas et puis se plaire
à ne plus regarder en arrière, en arrière
(A.Viteau / A.Viteau)
Qu’importe les détours les chemins de traverse
Et quel itinéraire pourvu qu’on ait l’ivresse
Plus rien ne nous arrête le ciel est à la limite
Voilà que nous sommes quitte
Quand à l’aube vient s’éteindre la ligne de fuite
On dirait que l’horizon se fait plus clair
A mesure que l’on fixe le niveau de la mer
Et si jour après jour du point d’orgue je guette
Au loin l’infini la ligne de mire
On dirait que l’horizon se fait plus dense
A des kilomètres des années lumières
Pourtant jour après jour je tiens la distance
Au long du chemin la ligne de chance
Qu’importe la mise en scène si tel est le décor
Je cherche le curseur, la corde sensible
Au creux de ta main la ligne de cœur
Qu’importe qui de nous emportera le dernier mot
Qui m’éloigne de toi et me rapproche encore
Du bord de la route la ligne de faille
On dirait que l’horizon se fait plus clair
A mesure que l’on fixe le niveau de la mer
Et si jour après jour du point d’orgue je guette
Au loin l’infini la ligne de mire
On dirait que l’horizon se fait plus dense
A des kilomètres des années lumières
Pourtant jour après jour je tiens la distance
Au long du chemin la ligne de chance
Plus rien ne tremble plus rien ne bouge
au long de l’axe la ligne rouge
On dirait que l’horizon se fait plus clair
A mesure que l’on fixe le niveau de la mer
Et si jour après jour du point d’orgue je guette
Au loin l’infini la ligne de mire
On dirait que l’horizon se fait plus dense
A des kilomètres des années lumières
Pourtant jour après jour je tiens la distance
Au long du chemin la ligne de chance
On dirait que l’horizon se fait plus clair
Et d’histoires singulières en rencontres fortuites
Je m’invente les contours, la ligne de conduite
On dirait que l’horizon se fait plus dense
Qu’importe la vitesse qu’importe la cadence
(A.Viteau /A.Viteau)
J’ai mis les petits plats dans les grands
J’ai beau chercher prendre mon élan
J’ai tout fait pour éviter les écueils
prendre l’oblique
Idéaliste bobo romantique
Et si t’as le coeur synthétique
C’est dans l’air du temps dans la rythmique
Oui mais Le hic
Si t’es pas Tinder
Si t’es pas Meetic
Quelle époque
Quelle époque épique
Oui mais Le hic
Si t’es pas Tiktok si t’es pas geek
Quelle époque
Quelle époque épique
Je suis passagère
Passeuse de mots de phrases mélodiques
Un peu colère mais pacifique
Même si t’es pas fermé
Pas hermétique
Quand t’es pas format
Tu vas à contre courant du trafic
Il y a ceux qui tombent à pic
Pile dans les codes l’esthétique
Oui mais le hic
Si t’es pas The Voice
Rap ou lyrique
Mais quelle époque
Quelle époque épique
Oui mais Le hic
Si t’es pas Tiktok si t’es pas geek
Quelle époque
Quelle époque épique
Oui mais le hic quelle époque
Quelle époque épique
Si t’es pas choc ou cynique
Quelle époque
Oui mais le hic
Si t’es pas porno chic
Si t’es pas Tiktok si t’es pas geek
Quelle époque épique
Si t’as gardé ta ligne de conduite
Pour te faire une place au soleil dans la mosaïque
Oui mais le hic faut le déclic
Comprendre la mécanique
(A.Viteau /A.Viteau)
Je suis je suis la foule insignifiante
puis la silhouette l’intrigante
oui je suis le passant qui passe
côté jardin je suis la fille d’en face
Celui qui vous tourne le dos
qui court pour un dernier métro
la face cachée des salles obscures
je suis le second la doublure
Je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
Je suis l’instant l’opportuniste l’obligeant
je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
je vais je viens à travers champ
Je suis comme on dit … figurant
Je suis je suis le rêveur solitaire
la belle au cheveux noirs regard clair
celle qui se fond si bien dans le décor
quand la musique en pleure encore
La marquise en costume d’époque
monsieur tout le monde le visiteur ad hoc
celui qui rit au bon moment
le pilier de bar le bon client
Je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
Je suis l’instant l’opportuniste l’obligeant
je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
je vais je viens à travers champ
Je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
Je suis l’instant l’opportuniste le manifestant
je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
je vais je viens à travers champ
Je suis …
L homme au bouquet de fleurs
Celui qui fait les 100 pas le dealer
Le valet qui tombe à pic
L’infirmière la dame de coeur
Je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
Je suis l’instant l’opportuniste l’indigent
je suis de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
je vais je viens à travers champ
Je suis comme on dit
de ceux de celles qu’on ne voit pas vraiment
(A.Viteau / A.Viteau)
Avec des si on aurait pu on aurait dû on aurait su peut-être aussi
Mieux discerner au 36e dessous le bleu du ciel l’éclaircie
Avec des si des sous-entendus parfois il suffirait d’un signe de toi
De quelques mois pour envoyer valser les mots
Sortir du rang faire le grand saut
Qu’on soit d’ailleurs qu’on soit d’ici
Viens on pourrait danser jusqu’au bout de la nuit
Avec des si la sol fa mi
La mélodie s’en va s’en vient et puis s’enfuit
Avec des si des ciseaux
Si l’on pouvait se délier du mauvais sang
S’il est un saint à qui il faut se vouer
Avec des si des silences éloquents
Et si déçu de temps en temps
On comprenait mieux la distance le sens du vent
S’il suffisait de faire semblant
D’être un peu saoul pour oublier les gens absents
Qu’on soit d’ailleurs qu’on soit d’ici
Viens on pourrait danser jusqu’au bout de la nuit
Avec des si la sol fa mi
La mélodie s’en va s’en vient et puis s’enfuit
Avec des si
On brûlerait de s’inventer d’autres visages d’autres récits
Qui se soucie
Des synonymes des simagrées quand il s’agit d’être précis
Avec des si des sentiments
Décidément ce qui s’éloigne s’apprécie
Avec le temps incidemment
On finit par être indécent voir indécis
Qu’on soit d’ailleurs qu’on soit d’ici
Viens on pourrait danser jusqu’au bout de la nuit
Avec des si la sol fa mi
(A.Viteau /A.Viteau)
Nuit noire métro blanche
À deux pas du moulin rouge
Tromper l’Insomnie passagère l’ennui sur un boulevard
Minuit moins le quart square d’Anvers marche au hasard
Nuit noire
Quelques heures d’alcool
Pourvu que la fête soit folle
Oublier les jours indus l’open space les bruits de couloirs
jusqu’au petit matin
Jusqu’à ce que le glas sonne
Pour qui pour quoi
Rentrer ce soir
Nuit noire nuit blanche
D’Une vie sans histoire
Je dormirai plus tard
Nuit blanche idées noires
burn out je n’y vois plus très clair
Un dernier verre sortie de bar claquement de portière
Et soudain comme un bug Pigalle est amer
Trou noir
Grisé par la lumière jaune
Zigzag girofare
Ashtag le virage de trop
Les yeux dans le vague
Excès de colère
Feu rouge
Accélère
Pour qui pour quoi
Rentrer ce soir
Nuit noire nuit blanche
D’une vie sans histoire
A quoi à quoi bon rentrer ce soir
Nuit noire nuit blanche
d’une vie sans histoire
Je dormirai plus tard
Nuit noire métro blanche
À deux pas du moulin rouge
Fait d’hiver
Comme un Vent d’est traverse l’automne sans en avoir l’air
Ironie du sort anti héros Anti star
Nuit blanche non loin de Gare du Nord
Et que l’aube se lève encore
La chaussée qui flanche
Et puis c’est dimanche
Et puis c’est dimanche
Nuit noire nuit blanche
(A.Viteau /A.Viteau)
Il s’est éteint le temps lointain
Où je te croyais immortel
Depuis ta maison ton jardin
La vue est toujours aussi belle
Où va la vie ce qu’on devient
Les matins blancs ces petits riens
Nous laissent de marbre mais debout
Me laisse d’argile mais debout
Si on a gardé l’art et la manière
Les embrunts l’atmosphère
Droit devant cœur au garde à vous
Clin d’oeil circulaire
Circulez y’a rien à voir
Retour au vestiaire
J’aime plus l’automne j’aime plus l’hiver
J’aime plus les dates anniversaire
Depuis que t’es parti
J’aime plus l’automne j’aime plus l’hiver
Le mois de juin la fête des pères
Depuis que t’es parti
papapapa …
Je porte ton chapeau trop grand
Les soirs de pluie de mauvais vents
Et s’il a fallu faire semblant
Les jours sombres les jours sans
Aurais-tu laissé quelquepart
Au fond d’une poche ou d’un tiroir
Des cachets de toutes les couleurs
Des vis pour réparer les cœurs
Un peu de toi un peu de baume
Une ordonnance à l’encre noire
A suivre pour la quarantaine
J’aime plus l’automne j’aime plus l’hiver
J’aime plus les dates anniversaire
Depuis que t’es parti
J’aime plus l’automne j’aime plus l’hiver
Le mois de juin la fête des pères
Depuis que t’es parti
papapapa …
(A.Viteau /A.Viteau-G.Laprade)
Quelle importance si d’ordinaire
Mélancolique à s’y complaire
Entre le tout et son contraire
C’est souvent trop fade ou trop clair
Quitter la scène prendre la route
Pour d’autres refrains que les miens
Et des coulisses des arrières cour
Peser le contre ou garder le pour
Ce n’est rien ….
Que la nuit soit longue qu’importe
Ce qui me tient ce qui me traîne
M’emporte jusqu’au bout de la fête, demain j’arrête
Cinq ans de plus dix ans de moins
C’est souvent trop tôt aussi loin
Que le printemps arrive enfin
Tant pis c’est sans lendemain
D’un mot de trop d’un mot de fin
Dont on ne sait ce qu’on retient
Quitter la ville prendre le train
Pour d’autres horizons que les siens
Ce n’est rien
Que la nuit soit longue qu’importe
Ce qui me tient ce qui me traîne
M’emporte jusqu’au bout de la fête, demain j’arrête
(A.Viteau /A.Viteau)
Silence radio
Ce qui se dit entre les murs
D’une maison qui tourne court tourne ronde
Ce qui nous lie ce petit rien la longueur d’ondes
Silence radio
Ce qui se joue entre les zones d’ombre et le sol instable
La nuit finira par nous perdre
Dans ses couloirs interminables
Plus de signaux silence radio
Je n’ai plus les mots
Plus de signaux soleil radieux
je suis venue te dire adieu
Silence radio
Un ange passe et puis s’en moque
Soudain je suffoque
Soufflée par le mur du son
A mi-chemin l’onde de choc
Et ce regard qui en dit long
Jusqu’à demain devient démon
Me contourne à l’intersection
Silence radio
Vient creuser le sillon
Et comme un poison s’en dédie
S’en retourne Ritournelle
De décembre en décibels
Voilà que la connexion meurt
On cherche en vainc l’échappée belle
On se consume à l’intérieur
Plus de signaux silence radio
Je n’ai plus les mots
Plus de signaux soleil radieux
je suis venue te dire adieu
Silence radio
De nos liaisons épistolaires
Deux âmes sœurs qui se percutent
Sans en avoir l’air
Et se répondent à l’infini
A l’étage intermédiaire
Silence radio
Nous voilà plantés là
A se jauger prendre la fuite
Et s’en dégage l’étincelle
Jusqu’au revers à la limite
La ligne est rompue se délite
On a dû quitter la fréquence
Trop d’omissions d’interférences
(A.Viteau /A.Viteau)
À ciel ouvert une prison moderne
Cognent les sentiments et le moral en berne
Lenteur soudaine
Il y a ce qu’il reste en nous de failles
Un disque rayé et le piano qui raille
Comme un galop d’avril sur un champ de bataille
Aussi long qu’un exil
Contre mauvaise fortune bon coeur
Rendez-vous sous un jour meilleur
A tout à l’heure
A bout portant planté face à la mer
Il y a le printemps qui râle, se désespère
Pourvu que ça profite à la terre
L’ennui au dedans le mal au dehors
Le jour d’après retrouver la vie d’avant
Nuit 55 sur le pas de la porte qui s’ouvre
Incertaine
Contre mauvaise fortune bon coeur
Rendez-vous sous un jour meilleur
A tout à l’heure
Et si quelquepart en quarantaine
À rêver d’étreintes
Des heures souterraines
Il en restera l’empreinte l’essentiel
Il y aura des chevaux d’or et d’argent
Quand on s’en ira cheveux au vent
Courir les chemins les plaines
Et revoir couler la seine
Contre mauvaise fortune bon coeur
Rendez-vous ici ou ailleurs
A tout à l’heure
Contre mauvaise fortune bon coeur
À l’horizon on y voit la lueur
(A.Viteau /A.Viteau)
Mademoiselle nous emprisonne
Au gré du tic tac quotidien
Observe le ballet d’âmes en peine
Qui trotte qui s’incline
Mademoiselle est silencieuse
A jauger la marée humaine
Du haut de ses échasses s’échine
Devant la frénésie urbaine
Mademoiselle
Mademoiselle a beau rougir
Quand on se pâme quand on admire
La collection automne hiver
Mademoiselle a tout pour plaire
Mademoiselle sait tous les vices
Le blanc le noir Ce qui transpire
Sous les trottoirs dedans dehors
Zut la tour en rit encore
Mademoiselle
Mademoiselle est tellement belle
qu’on lui pardonne sa folie douce
1000 fois on a dit je te quitte
pour revenir cent fois plus vite … Mademoiselle
Mademoiselle entre les flaques,
Nous fait mine de planquer ses larmes
Regarde ses murs et comme des gouttes grises
Sur nos visages pâles
Mademoiselle veille au grain
Un peu lasse sous le manteau, la brume
Du haut de sa carcasse se dresse
Chut voilà que la ville dort
Mademoiselle est tellement belle
qu’on lui pardonne sa folie douce
1000 fois on a dit je te quitte